Là où les Français rêvent de travailler

Une maison à taille humaine, fidèle à un savoir-faire artisanal. Ce sont dans ces mots que se décrit la prestigieuse marque à la calèche. Dans son École du cuir, Hermès a formé 77 artisans, âgés de 19 à 60 ans, au CAP Maroquinerie en 2015. Hermès, c’est aussi une entreprise en forte croissance, qui a doublé ses effectifs en 10 ans, notamment à l’international. “Nos deux jambes motrices sont l’artisanat et la vente qui sont les deux métiers dans lesquels nos besoins en recrutements sont les plus importants”, explique le directeur des talents, Jérôme Frémont. Il existe des opportunités pour les ingénieurs et les profils e-commerce. L’innovation est en effet au coeur de l’ADN de l’historique sellier-harnacheur. Pour preuve, le lancement de l’Apple Watch Hermès.

Ah, ses vestes en tweed, son N°5 et ses stars ! A 16 ans, Lily-Rose Depp, la fille de Johnny Depp et de Vanessa Paradis, est la nouvelle égérie du célébrissime parfum Chanel N°5. Choix opportun pour la marque aux deux C ! Il lui aura suffi d’une montée des marches à Cannes pour être propulsée star la plus en vogue du moment. Mais c’est sans compter son directeur artistique, le célébrissime Karl Lagerfled, qui règne depuis… 1983 ! Plus discrets, les petits-fils de l’associé de Coco Chanel dirigent la “petite” affaire familiale aux 4.000 salariés en France et 6,7 milliards de chiffres d’affaires (selon les chiffres diffusés en 2014). De quoi proposer une coquette participation très appréciée des salariés...

Plus décarboné, plus durable, plus innovant… voilà le monde dont rêve Engie, ex GDF Suez. Pour réussir la transition énergétique, le groupe a par exemple mis en place des Creativ’Labs permettant aux jeunes talents de concevoir les solutions et l’habitat durables de demain. Un défi en passe d’être relevé, puisque Engie est déjà le premier producteur éolien en France. Ce grand groupe, fort de ses 150.000 salariés dans le monde, affiche une autre particularité, encore moins attendue : avec Sodexo, ils sont les deux seuls du CAC40 à être dirigés par une femme. Isabelle Kocher (photo ci-dessus) a été nommée directrice générale en mai 2016. Signe de ces efforts en matière de mixité, le conseil d’administration compte ainsi 63% de femmes. Assez rare pour être relevé !

Avec ses 32 marques dans 130 pays : L’Oréal Paris, Lancôme, Yves Saint-Laurent Beauté, Vichy, … L’Oréal est le leader incontesté de l’industrie cosmétique. Sa philosophie : offrir la beauté aux hommes et femmes du monde entier. Pour ce faire, le groupe compte plus de 82.000 salariés et recrute 15.000 nouveaux collaborateurs par an, dont 4000 cadres, avec un certain goût pour l’innovation et l’esprit entrepreneur. A titre d'exemple, l'application Make up Genius, née au sein du laboratoire de San Francisco, permet aux consommateurs de tester les produits de la marque L'Oréal Paris de manière virtuelle et de les commander. Efficace ! L’appli a été téléchargée plus de 15 millions de fois !

Numéro 1 mondial de la joaillerie. Numéro 2 de l’horlogerie. La boutique Cartier du 13 rue de la Paix a bâti sa réputation. Née en 1847, la marque est désormais le fleuron de Richemont, numéro 3 du luxe derrière LVMH et Kering. Pas de parfums, ni d’accessoires de mode comme ses concurrents, mais une tradition de l’horlogerie. En mai 2016 et malgré un secteur horloger au ralenti, le groupe a ainsi inauguré un campus dédié à la haute horlogerie en Suisse pour former quelque 1.000 salariés au savoir-faire horloger. “S’épanouir dans leur travail pour viser l’excellence, éveiller une passion réelle et un plaisir sincère”. Voilà ce que promet le DRH, Thomas Lindemann, sur le site de Richemont. Toute une philosophie…

Du haut de la tour Carpe Diem à la Défense, le PDG de Thales Patrice Caine peut avoir le sourire. Après 6 ans de stagnation, le chiffre d’affaires du groupe d’aéronautique et de défense redécolle. Merci à… un carnet de commandes de 19 milliards d’euros en 2015, notamment la signalisation du métro de Londres et les blindés australiens Hawkei, deux contrats à plus d’un milliard d’euros. A la clé : 6.000 embauches dans le monde en 2016, dont 2000 à 2500 CDI en France. Alors pour attirer les candidats, le groupe a développé une appli qui permet de géolocaliser les postes près de chez soi. Autre innovation : la réalité virtuelle. Avec un casque Oculus, le candidat peut découvrir en 2 minutes l’univers Thales, du cockpit du futur au cyberespace. Magique ! Les jeunes diplômés adorent.

Même si Danone a fêté ses 97 ans, on peut difficilement la qualifier de vieillissante. 88 pour cent de ses 100 000 employés dans le monde entier ont moins de 50 ans selon un rapport récent de l’entreprise. Le groupe a entrepris un revirement stratégique sous la direction d’Emmanuel Faber, le directeur général de 52 ans, amateur d’escalade. Celui-ci a reçu les éloges du prix Nobel de la paix Muhammad Yunus pour son action sociale dans le monde des affaires. Il a lancé un plan de transformation dont l’ambition est de générer une croissance forte, rentable et durable à horizon 2020. Un des meilleurs moyens de rester compétitif passe par la formation en continu. Près de 86% des employés ont participé à une formation l’année dernière, une croissance de 4% par rapport à l’année précédente selon un rapport Danone.

Le numéro deux mondial de l’assurance est en pleine révolution digitale. Et ça se voit ! Mooc, Cooc, reverse mentoring, serious games, hackathon… voilà la panoplie déployée pour permettre à ses 166.000 salariés dans 64 pays de relever le défi de la transformation numérique. C’est aussi une nouvelle culture d’entreprise avec, notamment, la mise en place du coworking, une charte LGBT ou un programme Cancer@Work. Autre projet innovant : Axa #Expérience Factory qui permet à quelques salariés de s’immerger dans une start-up. Toutes ces initiatives lui ont permis d’arriver en pole position des classements eCAC40 du quotidien Les Echos et Top 50 des entreprises digitales du cabinet de conseil BCG, mais surtout d’en faire l’employeur le plus courtisé du secteur de l’assurance.

Encore un mastodonte du secteur bancaire. Avec 189.000 collaborateurs dans le monde, BNP Paribas est l’une des plus grandes banques tricolores. Elle est aussi connue pour être le partenaire officiel de Roland Garros depuis… 43 ans ! Et c’est ce que les candidats viennent chercher : une grande famille dans laquelle ils pourront faire carrière, mais aussi innover. Car cette touche d’authencité ne l’empêche pas d’investir dans les nouvelles technologies, plus particulièrement dans les FinTech ou la Blockchain. Elle dispose notamment d’une pépinière de start-up à Paris et Massy. Objectif : flairer les bons filons de demain.

Ambiance start-up garantie. Locaux chaleureux, salle de jeux, moyenne d’âge 32 ans ! Criteo («Je prédis», en grec ancien) est la plus américaine des start-up françaises. Fin 2013, ce fleuron du web tricolore a fait son entrée au Nasdaq, la bourse technologique de New York. Pour rivaliser avec Google et Facebook dans la course aux talents, le spécialiste de la publicité en ligne met le paquet : hackathon, plateforme PowerUp pour transformer ses idées en projets, ou encore, un Airbnb maison. Criteo promet aussi des carrières à l’international. Les heureux élus du programme “Go Beijing” s’expatrient par exemple 1 à 4 mois en Chine. Et ça marche ! A peine 11 ans après sa création, Criteo réalise plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, compte 2.000 salariés et ne cesse de grossir…

Qui ne connaît pas son patron chevelu ? Jacques-Antoine Granjon - “JAG” pour les intimes rappelle le magazine Capital -, a inventé le business du déstockage en ligne. vente-privee, c’est aussi l’une des start-up où il fait bon travailler avec ses fameux locaux ultra-modernes et truffés d’oeuvres d’art de Saint-Denis. C’est surtout l’une des plus belles réussites du web français. Le site revendique un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2015, 3800 salariés et 60 millions de membres. Cap désormais sur l’international. Après s’être cassé les dents aux Etats-Unis, il multiplie les acquisitions en Europe : vente-exclusive.com au Benelux, e-boutic.ch en Suisse, Privalia en Espagne, au Mexique, en Italie et au Brésil. Sûrement de nouvelles opportunités à venir, donc…

In-no-va-tion ! Tel est le maître-mot de l’éditeur de logiciels Dassault Systèmes. Dernière en date : le lancement de sa plateforme 3DEXPERIENCE, qui permet d’imaginer, de créer et de fabriquer des produits en 3 dimensions. Une technologie née dans les 56 laboratoires de recherche et développement que compte le groupe. Pas étonnant donc, que les profils du type développeurs web, software architects et autres chefs de projet soient parmi les plus recherchés du moment. Et ce groupe de 14.000 salariés dans le monde ne manque pas d’atouts pour attirer les talents : des jours de congés supplémentaires, des primes d’intéressement, une participation et l'un des comités d’entreprise les plus généreux de France.

Tous les ingénieurs ou futurs ingénieurs la connaissant. Alten est le leader européen de l’ingénierie et du conseil en technologie. Ses quelque 18.000 ingénieurs présents dans 20 pays interviennent sur des domaines variés (aéronautique, défense, automobile, énergie, finance, télécoms ou encore multimédia). Cette année, Alten prévoit 3.000 recrutements, dont 2.500 ingénieurs et 45% de jeunes diplômés. Des talents très disputés qui oblige Alten à soigner sa politique de gestion des ressources humaines : sessions d’ntégration, développement de carrière à l’international… ou encore, une université d’entreprise, appelée Amplify. Tout est dans le nom !

Deloitte est un employeur tellement prisé que la société reçoit plus de 1,9 million de candidatures par an. Quelle est la raison pour laquelle tant d’employés souhaitent rejoindre les rangs de Deloitte puis y restent ? “Nos salariés sont stimulés par la qualité du travail”, a mentionné l’entreprise à LinkedIn. Deloitte, qui compte 225 000 employés, est connue pour ses activités de comptabilité, de consulting et ses services en matière de fiscalité. Mais pour mener à bien ses activités, la société doit se servir de technologies émergentes telles que les analyses de données et l’intelligence artificielle. De nombreux professionnels de ces secteurs sont donc aussi naturellement attirés par la société.  Deloitte investit fortement sur ses salariés en leur offrant des formations diverses ou en leur remboursant des formations suivies à l’extérieur. La société encourage également ses employés à donner de leur temps. 

La “SG”, comme la surnomment ses clients, est l’une des premières banques françaises. Malgré une actualité parfois turbulente, cette institution financière vieille de 150 ans figure parmi les chouchous du CAC40 des Français. Il suffit de jeter un oeil aux chiffres pour comprendre pourquoi : 148.000 collaborateurs dans le monde, 15.000 recrutements en CDI l’an dernier, dont 6000 en France, 1.500 stagiaires et quelque 30 millions de clients. En pleine transformation digitale, la Société générale prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros dans le numérique d’ici 2020 ! Ce sont aussi des méthodes de travail en pleine mutation : télétravail ou plus originale, des expérimentations type FlexWork mettant fin aux bureaux attitrés. Bref, une petite révolution dans les métiers traditionnels de la banque !

Ça recrute chez Safran ! Fort du succès de ses moteurs (CFM56 et LEAP), l’équipementier a annoncé 6.000 nouvelles embauches en 2016, après 7.700 recrutements en 2015, dont 2.500 en France. A peine sorti, le moteur d’avion LEAP est déjà un best-seller (déjà plus de 10.500 moteurs commandés, soit 74% de parts de marché des futurs avions moyen-courriers) et promet de révolutionner la motorisation des avions dans les années à venir. A noter une performance technologique : la réalisation de pièces avec des matériaux composites tissés en 3D. Pas question d’en faire une affaire d’hommes : pour féminiser ses équipes d’ingénieurs, Safran participe à l’association “Elles bougent”. Le géant de l’aéronautique et ses 70.000 salariés accueillent chaque année 3.000 stagiaires et autant d'alternants. Rien de tel pour susciter des vocations.

Avis aux gamers, vous connaissez forcément Ubisoft ! Cet éditeur français de jeux vidéo est à l’origine de Rayman, Just Dance ou des Lapins Crétins. Mais le jeu le plus connu de tous, c’est sûrement Assassin’s Creed, qui sera même adapté au cinéma fin 2016. Ubisoft affiche une santé économique insolente, avec, l’an dernier, des bénéfices record, à 129 millions d’euros (+14% en un an). Merci The Division, la nouvelle cash machine du groupe avec 9,5 millions de joueurs en réseau. De quoi fidéliser les mordus… et réjouir les 10.000 salariés d’Ubisoft, qui plébiscitent l’ambiance de travail... Fun, évidemment !

Des agences éparpillées dans toute la France, même dans les contrées les plus reculées au plus près de client… voilà ce qui caractérise le Crédit Agricole. Avec 140.000 collaborateurs, 31.500 administrateurs et 52 millions de clients dont 8,2 millions de sociétaires, elle est l'une des plus grosses banques mutualistes d’Europe. Cette proximité ne l’empêche pas d’avancer dans sa transformation digitale. D’où le outils “Hack The Office” : 48h pour créer le Smart Assistant de demain. Un sorte de Jarvis, l’assistant personnel d’Iron Man pour automatiser les tâches et prévoir les futurs outils collaboratifs. Voilà qui promet de révolutionner les méthodes de travail de l’un des premiers recruteurs du secteur.

Pourquoi s’appellent-elles Galeries Lafayette ? Eh bien, parce qu’elle sont nées rue Lafayette à Paris où deux marchands alsaciens ont ouvert une boutique de nouveautés, il y a plus de 120 ans. C’est en 1912 que l’enseigne s’installe boulevard Haussman à côté du non moins renommé Printemps. Le groupe compte aujourd’hui 15.000 collaborateurs, des enseignes comme BHV Marais, Louis Pion, Royal Quartz et Didier Gérin. Avec son site et ses 280 points de vente, plus d’un million de visiteurs sont accueillis chaque jour. Parmi ses valeurs phares affichées : “la passion du client, le goût de l’excellence et l’audace d’innover”. Pour ne pas rater le tournant du e-commerce, les Galeries Lafayette viennent d’inaugurer leur incubateur de start-up dédié au commerce et à la mode. 

23 filiales, 10.000 collaborateurs présents dans 130 pays… on peine à croire que ce leader européen des soins de beauté est né d’un petit institut d’esthétique parisien fondé en 1954 par Jacques Courtin-Clarins. On y soignait alors les dommages causés par les brûlures grâce à une technique de massage par air comprimé. C’est surtout là qu'est née la crème amincissante Aminsvite, qui a fait la renommée de la marque. Ses équipes de recherche sont aussi les premières à avoir démontré les effets de la pollution sur la peau. Le groupe s’est depuis diversifié et commercialise aussi les marques My Blend, Thierry Mugler et Azzaro Parfums. De quoi séduire aussi la clientèle masculine… Malin !

Temple du shopping parisien, la Maison Printemps a été fondée en 1865 et siège toujours dans un chef d’oeuvre de l’Art décoratif boulevard Haussmann à Paris. C’est là qu’ont été lancées les toutes premières soldes. Aujourd’hui, d’élégants vendeurs et vendeuses vous accueillent tout de noir vêtus dans l’un des corners dédiés aux marques de luxe du monde entier. Et ça marche ! Chaque année, le Printemps accueille 50 millions de visiteurs dans ses 18 boutiques en France. Un savoir-faire qui attirent quelque 2.000 candidats par an sur son portail emploi.

Les fameux G.O. (Gentils Organisateurs) ont forgé sa réputation ! Icônes du film les Bronzés, ils sont ainsi plus de 20.000 avec les Gentils Employés (G.E.) dans le monde à distraire les vacanciers. Car Club Med, c’est l’inventeur des villages de vacances dans les années 50. Il en compte désormais plus de 70 partout dans le monde, mais aussi des villas et des chalets de luxe, détaille le groupe. Il dispose d’un siège à Paris, Lyon, Singapour, Rio de Janeiro, Miami et Shanghai. Depuis 2015, ClubMed n’est d’ailleurs plus sous pavillon tricolore : il a été racheté par le conglomérat chinois Fosun.

Elle est dirigée par le plus jeune P-DG du CAC40, Alexandre Ricard, 44 ans et petit-fils du fondateur. Elle est aussi numéro 2 mondial dans le secteur des vins et des spiritueux. Les recettes du succès de cette entreprise familiale ? Un cocktail unique de 5 ingrédients : un portefeuille de marques parmi les plus connues au monde - dont la vodka Absolute pour n’en citer qu’une -, un esprit entrepreneurial, un culte de la convivialité et une ambition mondiale… Et pour faire le “mix” parfait, l’ingrédient essentiel : plus de 18.000 salariés invités à être audacieux, créatifs, passionnés et engagés. A titre d’exemple, les plus jeunes peuvent participer au “Youth Action Council”, un think-tank des moins de 30 ans, pour suggérer les besoins de demain au top management.

Vous aussi, vous rêvez d’incarner La Reine des Neiges ou Buzz l’Eclair ? Eh bien, c’est à Disneyland Paris que votre rêve deviendra réalité. Chaque année, le parc à thèmes, première destination touristique d’Europe, réalise quelque 8.000 recrutements dont 20% en CDI, dans 500 corps de métiers bien plus variés qu’on l’imagine. Ils sont ingénieurs, techniciens, paysagistes, chargés de marketing, agents de sécurité, serveurs, etc. Ces “cast members” comme on les appellent au “Royaume magique” travaillent “sur scène”, en coulisses, dans les parcs, les hôtels, les restaurants ou bien aux caisses. Tous les recrutements sont sans frontière, notamment “parce que les visiteurs viennent du monde entier” ! Au total, plus de 20 langues sont parlées et plus de 100 nationalités sont représentées.